Son histoire par Henri Wallon Les sources Procès condamnation Procès réhabilitation Chroniques & textes Lettres de Jeanne Recherches Bibliographie Librairie numérique Dossiers Accès cartes France 1429 Nord France 1429 Environs Domrémy Environs Orléans Siège Orléans Vue & pont d'Orléans |
Nous renvoyons pour ces révélations à l'histoire. Lebrun des Charmettes, t. III, p. 422, et Goerres, ch. XXX, ont particulièrement signalé comme une preuve de la réalité extérieure, ou, si l'on veut, objective de ses voix, cette prédiction touchant sa délivrance qu'elle fît connaître à ses juges : prédiction qui s'appliquait à sa mort, dans le sens de ses voix, et qu'elle entendait, elle, de sa sortie de prison. A propos de sa délivrance, de quelque façon qu'on l'entende, M. Henri Martin a signalé, comme ne s'étant pas accomplie, cette parole : qu'il fallait qu'elle vît auparavant le roi des Anglais, t. I, p. 163. Jeanne, quand elle eut cette révélation, était aux mains des Bourguignons, craignant de tomber entre celle des Anglais. Il est difficile de voir dans cette parole autre chose que l'annonce qu'elle leur serait livrée. Rien n'empêche d'ailleurs de la prendre à la lettre. Jeanne fut à Rouen depuis le mois de décembre 1430 jusqu'à sa mort (30 mai 1431), et le roi d'Angleterre y était arrivé le 29 juillet 1430 (P. Cochon, Chron. norm., ch. LVI), pour n'en repartir que vers la fin de l'année suivante (1431). C'est même parce qu'il était à Rouen avec ses principaux conseillers qu'on y mena Jeanne, et non point à Paris, à ce que croit Manchon (t. III, p. 136, 137). Il eut donc tout loisir de voir Jeanne d'Arc ; et il n'est pas supposable qu'on n'ait point procuré cette distraction à l'enfant royal pendant ce long séjour. |
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