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Quand Gérard d'Épinal la vit à Châlons pendant le
voyage de Reims, elle lui disait, nous l'avons vu, qu'elle ne
craignait rien qu'un traître, t. II, p. 423. Voyez M. J. Quicherat,
Aperçus nouveaux, §§ 8-10, p. 77 et suiv. Vallet
de Viriville (Bibliothèque de l'École des Chartes, 1855,
4e série, t. I, p. 151 et suiv.) a signalé un autre témoignage
sur cette crainte de trahison exprimée par la Pucelle à
Compiègne; mais ici ses appréhensions sont surtout pour
la ville. Jean Le Féron, héraldiste et historien du seizième
siècle, a écrit sur un exemplaire des Annales d'Aquitaine
de Jehan Bouchet (Bibl. nat. réserve, in-fol. L, 359), en
marge du chapitre intitulé : La Pucelle trahie et vendue : « Ladite Pucelle estoit logée au logis du procureur du roy
dudit Compiègne, à l'enseigne du Boeuf, et couchoit avec
la femme dudit procureur, mère-grand de maistre Jehan
Le Féron, appelée Marie le Boucher, et faisoit souvent lever
de son lit ladite Marie, pour aller avertir ledit procureur
que se donnast de garde de plusieurs trahisons des
Bourguignons, l'espace de sept mois sept jours, et fut ladite
Pucelle prinse sur le pont de Marigny par ledit de
Luxembourg. » Les souvenirs de l'auteur de la note peuvent
n'avoir pas été bien fidèles sur plusieurs points. Il
semble donner au séjour de Jeanne à Compiègne une durée
de sept mois et sept jours. Or, Jeanne, partie de Sullyà la fin de mars, et qui était encore vers le 15 avril à Melun,
fut prise le 24 mai. Source : Jeanne d'Arc - Henri Wallon - 5° éd. 1879. |
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