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Le Journal du siège (t. IV, p. 154) dit que le héraut
retenu avait été envoyé de Blois ; Jeanne,
arrivée à Orléans, en envoie deux autres pour
le réclamer et renouveler son message. Sur la menace de Dunois,
les Anglais les renvoient tous. Jacques L'Esbahy, bourgeois d'Orléans,
entendu au procès de réhabilitalion, ne parle pas
du héraut envoyé de Blois. Il se borne à dire que les deux hérauts,
Ambleville et Guyenne, furent députés par Jeanne pour
sommer les Anglais. Guyenne est retenu, Ambleville renvoyé,
mais il retourne, sur la parole de Jeanne, au camp des Anglais et
en ramène son compagnon (t.III, p.27). Selon la Chronique
de la Pucelle (t.IV, p.220), Jeanne en arrivant à Orléans
apprend que ses hérauts ont été retenus. Elle
et le Bâtard font dire aux Anglais de les remettre en liberté.
Un seul est rendu, mais il est renvoyé au camp et ramène
l'autre, comme il est dit dans la précédente déposition.
D'après la lettre de Jeanne que l'on verra plus loin, ce
second héraut ne devait pas encore être relâché
le jour de la prise de Saint-Loup. Selon le héraut Berri
(t.IV, p.42), ils le gardèrent jusqu'à la fin : ils
le voulaient brûler, et n'attendaient pour le faire que l'avis
de l'Université de Paris ; mais prévenus par la marche
rapide des évènements, "ils laissèrent
le dit hérault en leurs logis tout enferré, et s'enfouirent."
Le Mystère du siège d'Orléans met en
scène la tradition du Journal du siège. Il
y a de la vivacité dans cette conversation qu'ont avec le
héraut délivré les deux hérauts qui
le ramènent : |
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